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Ingénieur Photographe : pour l'industrie et la recherche scientifique

Reportage AMTV lors du salon de l'industrie 2016

Des références

Des laboratoires du CNRS, des organismes de recherches publiques ou privés m'ont plusieurs fois accordés leur confiance, aboutissant parfois à des publications.

Seul photographe "haute vitesse" du secteur civil français.

Ingénieur Arts et Métier, je me suis reconverti photographe, spécialisé dans la photographie rapide (dite haute vitesse d'après l'anglais high speed photography). Les phénomènes rapides sont souvent explorés à l'aide de caméras haute vitesse à 2000 images secondes par exemple avec une source de lumière continue. Mais un appareil photo peut être avantageux, que cela soit à des fins scientifiques ou à des fins d'illustrations. Pourquoi ? Une caméra rapide a une résolution très modeste, largement inférieure au mégapixel. Les dernières caméra rapide Haute Définition atteignent seulement 2 mégapixels pour 2500 images/s (octobre 2011). Avec un appareil photo pouvant atteindre 80 mégapixels, et un flash optimisé d'une durée de 3 micro-secondes et synchronisé à la micro-seconde, on peut tirer des posters aptes à la publicité et l'illustration ou bien même aider à la compréhension du phénomène lui même grâce au grossissement et à la finesse de l'image. (Ci-contre, l'onde de choc est bien visible derrière cette balle supersonique à mach 3,5)




Ma spécialité : la synthèse différentielle.

La synthèse différentielle est mon procédé exlusif. Deux photographies sont prises avec exactement le même cadrage. Ensuite, on compare mathématiquement les pixels de chacune d'elles. Ainsi, ce qui est immobile devient noir et tout ce qui bouge, ou varie en luminosité, est mis en évidence. Suivant le sujet, j'ai pu ainsi révéler l'enfoncement d'un viaduc, les turbulences de l'air ou encore, par l'effet de la variation de température, l'allongement de la tour Eiffel !

La synthèse différentielle : mesure des déformés

Le poids

La synthèse différentielle est un procédé développé que j'ai développé personellement. Deux photographies sont prises avec exactement le même cadrage. Ensuite, on compare mathématiquement les pixels de chacune d'elles. Ainsi, ce qui est immobile devient noir et tout ce qui bouge, ou varie en luminosité, est mis en évidence. Suivant le sujet, j'ai pu ainsi révéler l'enfoncement d'un viaduc, les turbulences de l'air ou encore, par l'effet de la variation de température, l'allongement de la tour Eiffel !

Ci-contre, la ligne de métro n°5 de Paris traverse la Seine par le viaduc d'Austerlitz. Les deux photos prises depuis le pont Charles De Gaulle semblent indiquer que le pont s'affaisse au passage de la rame (ligne lumineuse sous la poutrelle supérieure). Comment être sûr que l'appareil n'a pas bougé entre les deux photos? Il suffit d'observer l'arrière plan visible entre les deux wagons ; les immeubles à l'horizon sont bien sombres prouvant l'immobilité de l'appareil. La rame de métro qui pèse environ 125 tonnes provoque ainsi un enfoncement du viaduc de presque 3 centimètres.

La synthèse différentielle permet de mesurer des déformés de l'ordre de 1 pour 6000 : c'est à dire qu'une fléche de 0,2 millimètre est déctecté sur une poutre encastrée de 1 mètre) . Presse, ouvrage d'arts peuvent ainsi voir une majeur partie de leur simulation numérique confirmé par un moyen photographique non destructif et non intrusif.

Ci-dessous, la tour Eiffel a été photographiée aux premiers rayons du soleil, à 7h00 du matin (à gauche). Celle de droite est prise à 14h00 sous un soleil éclatant. Ce jour là, la différence de température était de l'ordre de 20 degrés. La tour d'acier mesurant 324 mètres, elle se dilate et grandit donc de 8 centimètres. Au centre, grâce à mon procédé de synthèse différentielle, la dilatation est visible à l'œil nu sur un grand tirage pour la toute première fois. Au final, les couleurs vives ne résultent d'aucune colorisation manuelle et le décalage entre les deux tours d'aucun trucage. Vous pouvez zoomer sur la photo de droite qui possède 96 millions de pixels.


La temperature  

La synthèse différentielle : étude des process

Nous pouvons voir ici la foule évoluer dans un grand magasin. Grace à mon procédé exclusif, la synthèse différentielle, les mouvements sont isolés des structures fixes. En passant en mode intégration, nous pouvons voir l'enveloppe de toutes les trajectoires prises par les visiteurs. Ainsi nous percevons aisement quels sont les espaces libres à aménager, et quels sont les surfaces à optimiser en terme de marketing. Cette approche est directement applicable à l'industrie pour l'optimisation des flux de production.

Autres champs d'intervention.

En dehors de ma spécialité, je maitrise différents outils de post-traitements et de retouches d'image. Ainsi les phénomènes lumineux de grandes dynamiques sont captés, les problèmes de profondeurs de champ réduites liés aux grossissements extrêmes sont résolus. Les techniques de surimpressions et de photomontages permettent une compréhension aisée des phénomènes et des trajectoires.

La diversité des services associés

Etant ingénieur, je peux intervenir au niveau du protocole d'essai, prendre à charge la réalisation de pièces prototypes afin de permettre la prise de vue, ceci de la conception 3D jusqu'à la réalisation de pièces usinées dans la masse. C'est au cours de différents projets que j'ai développé des cellules de déclenchement par le son, par contact électrique, par une barrière laser simple ou croisées, des modules anti rebonds, etc... Que le phénomène soit répétitif ou unique, l'appareillage sera adapté pour le capter et l'offrir à la contemplation. Des solutions qui resteront dans votre établissement peuvent aussi être fourni, avec la formation du personnel qui utilisera le montage ainsi réalisé. Le but est de décrire les théories mises en jeu afin d'exploiter au mieux le système de prise de vue. L'enjeu est de figer un phénomène par un éclair d'un millionième de seconde. Aussi la collaboration est complète depuis l'expertise de la problématique de prise de vue, jusqu'à la livraison de support papiers ou des fichiers masters numériques.

Formateur

Un module de formation a été dispensé aux chercheurs de l’ESPCI ParisTech : Atelier photographique à destination des chercheurs (Découverte des moyens photographiques avancés pour la visualisation et la présentation des résultats de manipulations), module adaptable en fonction de vos besoins.

Contact

   +33 (0)6 81 36 57 33

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